« L'année dernière, les Canadiens ont eu un mois de décembre catastrophique (3-9-3) et ça avait culminé avec une défaite de 6-3 à Nashville le 3 janvier. C'était lourd... c'était l'enfer.
Le matin du match, avec les collègues journalistes, on attendait près du vestiaire. Je ne me souviens plus si c'était Charles ou Chantal qui était là pour les relations médias, mais on avait convenu qu'on n'avait pas besoin de parler à Martin.
Il en avait déjà pas mal sur les épaules et il s'était montré très disponible dans les jours précédents. Le coach a entendu la conversation et il est intervenu. Il a dit quelque chose du genre : «C'est pas vrai que je vais me cacher. S'il y en a un qui a une question, je vais répondre.»
Finalement il a donné un point de presse généreux. C'était sa façon de dire à ses gars qu'il ne fallait jamais se défiler et qu'il était prêt à prendre la chaleur du moment. Je vais toujours respecter Martin St Louis d'avoir fait ça. Les caméras étaient fermées alors que ce n'était pas pour le show. C'était juste le VRAI Martin St Louis. » - Marc-André Perreault